DISSOLUTION DU « MOUVEMENT DEFCO » : COMMUNIQUÉ DE LA DÉFENSE COLLECTIVE SUITE AUX ANNONCES DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR

Nous avons appris par voie de presse la volonté du Ministre de l’Intérieur de dissoudre le « mouvement DefCo », à la demande notamment du Front National, et ce au motif d’appels au « soulèvement ».

A notre connaissance, aucun courrier en vue d’une réelle procédure ne nous a été envoyé, nous n’avons donc aucune idée des motivations de cette éventuelle dissolution ni de l’entité qui serait visée.

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Appel à Dons

Depuis le début du mouvement social nous avons soutenu des dizaines de personnes arrêtées par les flics. Certaines passeront en procès prochainement. Et cela comporte des frais.

Nous faisons appel à votre porte monnaie, on sait les temps sont durs, car nous faisons tout pour la répression n’isole pas les personnes arrêtées.

La répression peut s’abattre sur n’importe qui d’entre nous. Alors, solidairement, nous devons répondre collectivement!

pour un virement via helloasso :

https://www.helloasso.com/associations/liberte-toujours/formulaires/1

pour un virement direct :

IBAN : FR76 1027 8089 7100 0211 6660 125

nom du compte: liberté toujours

 

Tract Manif 2023

VERSION IMPRIMABLE : 2023-janvier-4p-conv.cleaned

LEGAL TEAM 07 53 05 25 30

Appelle ce numéro si tu es témoin d’une arrestation, si tu es proche de quelqu’un.e qui a été arrêté.e.

CONSEILS PRÉALABLES :

– si tu peux, n’emmène pas ton téléphone en manif.

– confie à un.es de tes potes un dossier avec tes garanties de représentation (photocopies de carte d’identité, attestation de domicile, contrat de travail, carte d’étudiant, etc), on pourra les utiliser depuis l’extérieur pour t’éviter la détention provisoire. C’est l’occasion pour parler avec tes proches de comment tu voudrais qu’ielles réagissent si tu te fais arrêter, et de partager entre vous le numéro de la legal team.

– si tu veux prévenir un-e proche depuis le comico, pense à apprendre son numéro par cœur.

EN CAS DE PRÉSENCE POLICIÈRE

– ne reste pas isolé·e, mais en binôme ou trinôme c’est bien, pour que tes ami·es veillent sur toi et puissent gérer la suite si t’es interpellé·e. En grand groupe il est plus facile de résister aux flics (et refuser collectivement un contrôle d’identité par exemple).

– si tu vois une personne se faire interpeller, trouve ses proches et communique-leur notre numéro. Tu peux aussi nous appeler pour donner le lieu et l’heure de l’arrestation et décrire physiquement la personne.

– à la fin d’une action, ne part jamais seul·e et pense à changer de tenue (les caméras repèrent surtout les habits). Évite aussi d’avoir à ce moment là : arme, drogue, téléphone ou document avec des infos persos.

SI TU ES INTERPELLÉ·E

– garde ton calme. Malgré l’isolement et le stress que te mettent les flics, méfie-toi de leurs promesses.

– ils vont te demander ton identité, tu peux donner le strict minimum (nom, prénom, lieu, date de naissance). Ne pas donner son identité n’est pas un délit, mais c’est s’exposer à une grosse pression des flics et des juges (prolongation de la GAV et menace de détention provisoire)

– pour le reste : utilise ton droit au silence ! « Je n’ai rien à déclarer » ne leur laissera pas de prise et t’évitera des propos maladroits et compromettants pour toi ou d’autres (dire que tu étais bourré·e, n’est pas une bonne option : c’est une circonstance aggravante)

– en garde à vue (GAV) tu as le droit de faire prévenir un·e proche, de ne pas signer les procès-verbaux avec lesquels tu n’es pas en accord, de voir un·e médecin·e (toutes les 24h), et un·e avocat·e commis·e d’office (gratuit) ou que tu connais (payant). Les avocat·es de la Legal Team peuvent donner quelques conseils, et surtout t’apporter du soutien moral et assurer le contact avec l’extérieur, MAIS n’ont pas un grand pouvoir en GAV : ne rien déclarer est ton meilleur atout !

– tu peux refuser la prise d’empreintes, de photos et d’ADN. Ceci représente un délit mais sache que politiquement c’est un acte fort, et on constate qu’il n’entraîne souvent que des amendes et qu’elles peuvent être prises en charge collectivement.

SI TU ES MENÉ·E AU TRIBUNAL

– demande à ton avocat·e commis·e d’office de nous contacter pour être représenté·e par un·e avocat·e de la Legal Team. Autrement, un·e proche pourra aussi te désigner un·e avocat·e

– tu peux refuser la comparution immédiate, pour avoir le temps de préparer ta défense. Les garanties de représentation servent alors à convaincre le juge de te laisser libre en attendant le procès, mais si ça ne marche pas, l’avocat·e peut faire appel d’une décision de détention provisoire et créer une nouvelle audience pour ta libération.

– préviens-nous quand tu sors !

La LEGAL TEAM est une équipe qui s’occupe de centraliser les infos sur les arrestations pour essayer d’anticiper les éventuelles suites judiciaires, et qui lutte contre l’isolement que la répression essaie de mettre en place. C’est aussi une caisse anti-répression qui peut servir à payer des frais de justice. 07 53 05 25 30

 

Bilan Répression Carnaval 2023

On a assisté plus de 24 personnes arrêtées lors du week-end de carnaval!

Pour nous aider faites tourner notre appel à dons pour la prise en charge collective contre la répression! merci
https://www.helloasso.com/associations/liberte-toujours/collectes/solidarite-contre-la-repression

Communiqué:

La police interrompt violemment le carnaval de la plaine 
Ce 19 mars 2023 la police a été violente. Dès 21h20 les équipes de police et gendarmerie, et notamment de nombreuses équipes de flics en civil (la BAC) étaient présentes et ont attaqué les carnavalier-es. Et ça avait été le cas les années précédentes aussi, plus ou moins à la même heure.
Ce qui leur pose problème c’est l’existence même du carnaval, et c’est ce feu final qui ne laisse pourtant chaque année qu’une belle trace cramée au sol. Rien d’exceptionnel. Et au vu des insultes proférées par les flics ce soir là, ce sont nos identités, nos actes et nos imaginaires qui les dérangent : insultes sexistes antiféministes, homophobes et transphobes, menaces de morts contre des « gauchistes », etc. Si le carnaval est pour nous un rituel de libération, on dirait chaque année que c’est aussi un rituel pour la police de venir se venger contre les manifestant-es.
Encore une fois, ce week-end, nous avons comptabilisé plus de 20 personnes emmenées en garde à vue pour plus de 24h, et salement frappées lors de l’interpellation pour la plupart. Nous avons soutenu leurs proches à qui le commissariat ne donnait aucune nouvelle, et nous avons été témoins de tabassages par la police qui n’ont pas donné lieu à des arrestations. Comme l’année dernière, et comme on le voit en ce moment à Paris lors des manifs, les flics sont envoyés pour casser toute contestation avec toujours le même mode opératoire : les CRS qui gazent et chargent le plus grand nombre pour laisser champ libre aux passages à tabac de la BAC sur des individus isolés…
On suit des personnes blessées et des personnes qui ont des procès à venir.

Bilan Répression Carnaval 2022

D’abord merci à toutes les personnes qui ont été solidaires!

Le soir du carnaval il y a eu 14 interpellations. Beaucoup de personnes sont sorties sans suites judiciaires, mais blessées/trauma etc. La gav est déjà une punition.

Huit personnes ont été poursuivies, majoritairement pour jet de projectiles sur keufs.

Trois personnes ont pris des Travaux d’interet généraux (35h) et des amendes d’environ 200€.

Quatre personnes ont pris de la prison avec sursis (4-6mois) et 2 d’entre elles des stages de citoyenneté en plus.

Une personne sera jugée dans quelques mois.

Les dossiers étaient vides et mal ficelés par les keufs seulement venus gâché la fete et péter des gueules. Y’avait une volonté politique de punir et trouver des coupables du chaos carnavalesque.

Nous rappelons le droit en garde à vue de « garder le silence ».

Et merci encore aux solidaires!!!

Bisou.

Bilan de la répression depuis la fin du confinement

Un bilan très partiel de la répression des mouvements que la Legal team de Marseille a observée, depuis la fin du confinement jusqu’au week-end du 21 juin.

Voici un bilan très partiel de la répression des mouvements que la Legal team de Marseille a observée, depuis la fin du confinement jusqu’au week-end du 21 juin.

La précision « très partiel » vient du fait que malheureusement, malgré des efforts faits pour diffuser le numéro d’urgence dans les manifs, on a reçu que très peu d’appels sur les dernières arrestations. On rappelle que quand on est témoin d’une arrestation, il faut absolument demander si quelqu’un.e connaît la personne arrêtée, et essayer de trouver le contact de ses proches avant d’appeler la legal. Sinon, on ne peut souvent pas faire grand chose d’autre que de compter les interpels…

De plus, les audiences du tribunal à Marseille se déroulent à huis-clos, ce qui nous empêche d’y assister. Mais d’après nos informations, il n’y aurait eu aucune comparution immédiate (pour des arrestations liées au manifs) depuis la fin du confinement, le parquet semblerait préférer soit remettre des convocations à comparaître sur procès verbal (CCPV), c’est à dire une convocation à un procès suite à la garde-à-vue (GAV), soit les modes de sanctions alternatifs au procès : ordonnance et composition pénale, et en cas d’aveux en GAV, des comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

Depuis quelques temps, la justice semble bien s’accommoder de ce type de « procédures alternatives au procès » : pas de médiatisation des affaires liées aux manifestations et aux luttes en général, jugements rendus à la chaîne, rôle des avocat.es rendu superficiel… Ces « alternatives au procès » se développent de plus en plus depuis plusieurs années car elles coûtent aussi moins cher à l’état et permettent à des procureurs ou sous-procureurs d’imposer des peines aux prévenu.es sans presque aucune possibilité de débat, pendant des « entretiens » qui durent moins de 10 minutes. De plus, les personnes connaissent en général peu leurs droits dans ce type de procédures.

Une info importante pour les personnes qui avaient une date de procès pendant le confinement : si vous êtiez sous le coup d’un contrôle judiciaire (CJ) jusqu’à la date d’un procès qui n’a pas eu lieu pour cause de confinement, ce CJ s’est terminé à cette date. Contrairement à ce que des flics ont pu dire, vous n’avez absolument pas à faire des démarches pour pouvoir vous réimposer à vous-même un CJ ! Par contre, ça peut valoir le coup de vérifier où en est votre dossier. Marsactu a révélé que des détenus des Baumettes avaient été jugé en leur absence et en l’absence de leur avocat.e pendant le confinement.

Bilan des arrestations :

29 mai – Manifestation à vélo sur le Prado : 2 arrestations, personnes relâchées sans charges après plus ou moins 24h de GAV. Plusieurs verbalisations pour attroupement de plus de 10 personnes.

30 mai – Manifestation des exilé.es : quelques vérifications d’identités au commissariat et plusieurs verbalisations pour attroupement de plus de 10 personnes.

2 juin – Manifestation antiraciste contre les violences policières, en solidarité avec l’appel du comité Adama : 5 arrestations selon la presse, autant sur le téléphone mais seulement 2 d’identifiées par la legal. 1 rappel à la loi et 1 CPPV pour outrage et jet de projectile.

6 juin – Manifestation antiraciste contre les violences policières : 8 arrestations selon la presse, une seule identifiée par la legal : 3 mois de sursis pour jet de projectile en CRPC.

13 juin – Manifestation antiraciste contre les violences policières : 2 arrestations selon la presse, 3-4 signalées sur le téléphone + témoignages. 2 CPPV pour outrage, et pour outrage et jet de projectile.

Guide d’autodéfense juridique en temps de confinement

À télécharger en pdf ici.

Depuis le 17 mars, l’état impose un confinement extrêmement strict en France et a pris plusieurs mesures afin de contrôler les déplacements de chaque personne. Avec la mise en place de l’état d’urgence sanitaire, il s’est rapidement donné des moyens de plus en plus illimités de frapper une nouvelle fois, dans les corps, les esprits et au porte-monnaie, une large partie de la population.

Depuis le début du confinement, les réseaux sociaux et les médias diffusent chaque jour ces pratiques policières qui ne sont pas nouvelles (notamment pour les quartiers populaires, les personnes en lutte, les précaires…), mais qui sont largement accentuées et normalisées par la situation. Chaque jour des dizaines de milliers d’amendes sont distribuées (480 000 recensées au 6 avril), et les directives données à la police durant cette période lui permettent d’augmenter les contrôles d’identité, d’établir des fouilles partout sur le territoire, de harceler une partie de la population ou de s’attaquer physiquement aux personnes. Alors que nous devons rester confiné·es chez nous, la police continue donc son travail en compagnie de la justice, en maintenant les possibilités de garde à vue ou de comparution immédiate.

En France comme ailleurs, les personnes enfermées en prison et en centre de rétention administrative subissent un traitement particulièrement violent de la part de toutes les forces répressives. Suite à la suppression des parloirs et de toute activité possible, les prisonnier·es ont montré à plusieurs reprises leurs désaccords face aux administrations pénitentiaires, au prix de sanctions judiciaires ou physiques importantes. Par ces choix, l’état maintient et renforce cette gestion inhumaine des populations. Nous voulons ici affirmer notre soutien aux prisonnier·es et à toutes les formes d’opposition qu’ils et elles peuvent mettre en place pour conserver leur peu de droits encore existants et pour déstabiliser et mettre à mal l’administration pénitentiaire. Pour cela, des modèles de lettres de demande de mise en liberté sont en lien à la fin des chapitres correspondants. Bien sûr, ces procédures permettent à l’état de trier les « bon·nes » et les « mauvais·es » prisonnier·es en étudiant leurs profils. Cependant, il nous semble important que chaque personne incarcérée et leurs proches puissent, s’ils et elles le souhaitent, disposer de ces informations pour tenter de sortir de prison ou de CRA. Pour suivre la situation et les différentes luttes en cours à ce sujet, les émissions Parloir Libre sur Radio Galère et celle diffusée par l’envolée.net s’en font le relais plusieurs fois par semaine.

Le constat est accablant : encore une fois, les classes sociales les plus précaires sont touchées, et toute expression déviante de la parole du pouvoir est criminalisée. On voit chaque jour de plus en plus de personnes nécessitant un approvisionnement en colis alimentaire, les personnes les distribuant subir des intimidations de la police, les travailleurs et travailleuses non déclaré.es n’ayant plus de revenus, des personnes envoyées en prison pour non respect du confinement, et les médias dominants cautionner sans relâche la politique du gouvernement… L’isolement est renforcé partout : en prison, en Ephad, en HP ou chez soi… Faire un inventaire des problèmes engendrés par la situation serait trop long, et les mesures prises par le pouvoir sont dérisoires, et laissent imaginer que nous en payerons les conséquences dès la fin du confinement. Par ailleurs, les mesures sanitaires sont trop peu financées, encore trop peu de masques sont livrés et les tests semblent être à l’heure de l’écriture du texte quelque chose de peu envisageable pour une grande partie de la population. La question sanitaire ne doit donc en aucun cas être une raison pour laisser l’état mener ses politiques sécuritaires de plus en plus offensives.

Nous invitons chaque personne à se saisir des moyens juridiques utilisés par la police afin de se défendre contre elle. Nous savons que les expériences diverses face aux policier·es créent tour à tour peur ou résistance, désespoir ou petite victoire. L’objectif de ce guide n’est en aucun cas d’en faire une marche à suivre face à la police, mais plutôt d’apporter quelques moyens et informations afin d’arriver à déjouer la répression policière et judiciaire.

Que faire en cas de perquisition ?

Une brochure récente sur les perquisitions, leurs différents régimes légaux et les moyens de se défendre face à celles-ci.

En attendant la fin de leur monde , voici un petit manuel à jour afin d’en connaître le plus possible en cas de perquisition, histoire de se défendre le mieux possible face à la répression et aux possibles enquêtes en cours et futures.

Take care !

Se préparer aux perquisitions

État des lieux partiel de la répression en France

Le Réseau d’Autodéfense Juridique et Collective (RAJcol) fait un état des lieux de la répression dans différentes villes de France, sur la période de mai à octobre 2019 ; Bulletin de la répression #1.

Lire le bulletin de la répression #0

Le Réseau d’Autodéfense Juridique Collective existe depuis deux ans, et regroupe une quinzaine de collectifs à travers la France. Chaque collectif est indépendant, et développe localement une structure de soutien politique pour les personnes touchées par la répression dans le cadre de mouvement de lutte et d’émancipation. Soutien aussi pour les migrant.es et les personnes en butte aux violences policières dans les quartiers populaires.

Dans nos collectifs, nous diffusons de l’information sur les droits en garde à vue, recensons les arrestations et accompagnons les personnes arrêtées et leur proches pour les aider à comprendre le fonctionnement judiciaire, préparer d’éventuels procès et les orienter vers des avocat·es.
Nous aidons les personnes blessées à porter plainte, et nous mettons en place des caisses de solidarité pour aider financièrement les inculpé·es et les victimes.

Avec cette brochure, le réseau RAJCOL rend compte d’infos locales venant de collectifs qui le composent. C’est l’occasion de faire un état des lieux plus global de la répression pour ainsi donner un aperçu des tendances générales.

Vous pouvez trouver plus d’informations sur le réseau, ainsi que les contacts des collectifs sur : rajcollective.noblogs.org

La solidarité est notre arme !

À lire sur Marseille Infos Autonomes

1 an après – Soyons solidaires face à la répression

 

De nombreux collectifs appellent à prendre la rue ce samedi 9 novembre (15h, Cour Julien). Depuis un an, une répression policière et judiciaire accrue s’est abattue sur nos mouvements. Face à cette répression, restons solidaire ! Si vous êtes témoin d’une arrestation lors de la manif du 9, appelez notre nouveau numéro d’urgence : 07.53.05.25.30

Face aux mobilisations des quartiers en lutte, face au drame de la rue d’Aubagne, la réponse des pouvoirs en place fût le déni et la matraque, qu’elle soit policière ou judiciaire. Depuis 1 an, ce sont des centaines de personnes blessées, placées en garde à vue, Zineb Redouane assassinée par la police, une « justice » d’abatage qui en multipliant les comparutions immédiates envoie sans sourciller des dizaines de personnes en prison sur des dossier vides. Mais depuis 1 an, ce sont aussi des solidarités qui se sont construites et se construisent encore pour faire face à cette répression, nourrir les mouvements de contestations. Donnons-nous les moyens de lutter, faisons face ensemble à la répression !

Legal Team 07 53 05 25 30

En garde-à-vue, tu as le droit et on te conseille de :

  • faire appeler un.e proche qui pourrait prévenir la Legal Team
  • ne rien déclarer
  • ne pas signer les procès-verbaux avec lesquels tu n’es pas en accord. Il est difficile de revenir sur une déclaration
  • demander un.e avocat.e commis.e d’office (gratuit) ou que tu connais (payant). Attention, ils-elles sont des conseils (qui poussent souvent aux aveux et à accepter la comparution immédiate) mais c’est toi qui décides de ta stratégie

Tu peux refuser la prise d’empreintes, de photos et d’adn. C’est un délit punissable d’un an de prison mais dans les faits on constate des amendes mineures.

Si tu es mené.e au tribunal : tu as le droit et on te conseille de refuser la comparution immédiate pour avoir le temps de préparer ta défense, et prendre moins cher !

Si tu es témoin d’une arrestation :

  • trouve des gens qui connaissent la personne arrêtée pour qu’ils appellent la Legal Team et qu’on se prépare ensemble contre les possibles suites judiciaires
  • appelle la Legal Team pour signaler l’arrestation, le contexte, le nombre de personnes arrêtées, et les décrire physiquement